Vélo : comment l’équipe de cyclisme Suisse s’entraîne-t-elle ?

Comment les coureurs cyclistes professionnels suisses préparent-ils les grands Tours de l’année (Tour de France, Tour d’Italie, championnats, Tour de France) ? De l’entraînement en altitude à la salle de musculation, en selle pour une préparation qui ne laisse rien au hasard !

La préparation des cyclistes de haut niveau : stages, compétitions et techniques ciblées
Le quotidien d’un coureur professionnel ? En dehors des périodes de sélection, le cycliste se doit de rouler tous les jours afin de travailler son endurance et de préserver ses performances. L’hiver, pour échapper aux conditions climatiques extrêmes, une préparation physique générale à base de renforcement musculaire s’impose avant d’enchaîner sur une préparation spéciale épreuves.

Là, 3 styles d’entrainement s’imposent : le  stage en altitude, le derrière scooter et le training bi-quotidien.

Stage en altitude : pour challenger l’organisme des coureurs
C’est physiologique, en montagne, le corps doit s’adapter à l’hypoxie, ce déficit d’oxygène qui limite les performances musculaires. Résultat : après un entraînement en altitude, on note une augmentation du nombre de globules rouges combinée à une exploitation plus économique de l’oxygène et à une amélioration de la capacité aérobie.

Une fois de retour au niveau de la mer doté de capacités physiques décuplées, le coureur cycliste voit automatiquement ses performances s’améliorer.

Derrière scooter : pour des sorties menées tambour battant
Rien de tel qu’un engin motorisé (moto, scooter) pour reproduire les conditions d’une allure de compétition. L’aspiration produite par le véhicule suivi aiguise les performances du coureur qui s’entraîne alors sur un rythme proche d’un contre la montre. Redoutable !

Training bi-quotidien : fractionner pour mieux gérer
Cette méthode d’entraînement pour les cyclistes professionnels permet de diviser par deux l’entraînement sur une même journée. Objectif : gagner en qualité et en intensité sans pour autant épuiser l’organisme comme le ferait une très longue sortie à vélo.

Crédit photo : Pixabay – Textes : Skom.

Auteur : Séverine