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Diététique : 3 mauvaises habitudes à zapper

Alimentation
08 . 05 . 20

Sauter un repas, déjeuner devant la télévision ou craquer pour un dessert au moment du dîner relèvent du silhouette faux pas. Lumières avec Justine, diététicienne WellNess.

1/Sauter un repas : la fausse bonne idée minceur
La bonne nouvelle du jour, c’est que rien ne sert de s’affamer, il faut manger à sa faim ! En clair, sauter un repas, plutôt que de nous faire mincir, incite l’organisme à stocker plus qu’à l’accoutumée. Stressé par la privation, le corps sécrète des toxines et met en place un mécanisme de compensation qui tend à réduire les dépenses énergétiques.

Dommage, d’autant que les signaux de faim s’intensifient pour nous permettre de restaurer nos réserves (de gras évidemment). Résultat : la faim nous tenaille l’estomac tandis que les cellules emmagasinent tout ce qu’elles peuvent par crainte de privation. Et le phénomène s’avère d’autant plus intense que l’on est fit… Régime 1 / Mon corps 0.

2/Craquer pour un dessert au moment du dîner : à éviter
La sagesse populaire nous enseigne qu’il faut « manger comme un roi le matin, comme un prince le midi, comme un pauvre le soir ». Et pour cause, ce n’est pas pendant le sommeil que la perte d’énergie est à son apogée ! En consommant des aliments gras ou sucrés à ce moment-là, le corps stocke et, pire encore, transforme le sucre en gras au niveau du ventre, des hanches et des fesses. La bonne pratique ? Dîner au moins deux heures avant le coucher et s’accorder un dessert lors d’un autre repas. A faire : terminer par une tisane agrémentée de miel si le sucre s’impose à nos papilles.

3/Prendre ses repas devant un écran : à fuir
Entre le smartphone, l’ordinateur et la télévision, l’écran règne en maître sur nos vies. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas une raison pour prendre ses repas en sa compagnie. La raison en est simple. Moins focus sur les aliments que l’on ingurgite, on mange plus vite, sans mâcher convenablement, compromettant ainsi le bon fonctionnement de la sensation de satiété.

Résultat : les quantités absorbées augmentent irrémédiablement sans qu’on ait le plaisir d’apprécier les saveurs d’un repas pris dans de bonnes conditions. A tenter : la pratique de la pleine conscience qui restaure l’instant présent et nous incite à savourer chaque seconde d’une prise alimentaire.

Crédit photo : Freepik – Textes : Skom.

Auteur : Séverine

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