Sieste : comment pratiquer dans les règles de l’art ?
Véritable institution dans certains pays, cette tradition de sommeil diurne aurait des vertus étonnantes sur la santé. On la dit précieuse pour le cœur et bénéfique pour la mémoire. A condition de respecter quelques règles. Sieste mode d’emploi, c’est maintenant.
Programmer une alarme
Faire la sieste ne doit pas signifier s’endormir pour 4 heures ou somnoler devant la télévision. Pour éviter de compromettre ses nuits et pour ne pas se sentir fatigué tout l’après-midi, il vaut mieux en effet éviter l’entrée dans le sommeil profond. Pas question de repartir au bureau complètement groggy !
Pour en tirer un maximum de bénéfices en termes de concentration et de forme physique, la sieste doit respecter une durée précise et pourquoi pas, s’accommoder de la mise en place d’une alarme.
Définir une durée
On compte généralement 10 minutes pour s’endormir suivies de 10 à 15 minutes de sommeil. Au total, cela représente entre 20 à 30 minutes de pause en journée. Cette règle convient pour une sieste quotidienne moyenne en période dite normale. En cas de grosse fatigue, il est possible de dépasser cette durée pour cause de récupération (à titre exceptionnel, après une soirée voire une nuit blanche par exemple).
Déterminer la bonne heure
C’est généralement en début d’après-midi, après le repas de midi, que cette somnolence physiologique se fait sentir. Pour ne pas risquer de gâcher la qualité du sommeil nocturne qui suit, il convient de commencer à dormir à une distance suffisante de l’heure du coucher du soir. En gros, on conseille un créneau de 20 à 30 minutes compris entre 13 et 15 heures.
Passer à l’horizontale
Dormir assis ou allongé, mêmes bienfaits ? Pas tout à fait. C’est prouvé, la posture allongée s’avère plus reposante car elle permet aux muscles de se détendre tout à fait. Délesté de ses tensions, on se repose mieux car le sommeil se fait plus ressourçant. Entre la chaise et le lit, le choix est fait !
Crédit photo : Pexels – Textes : Skom.
Auteur : Séverine
