Qui n’a jamais repoussé une séance de sport, reporté un appel téléphonique ou laissé un dossier en suspens ? Et à chaque fois, la même chose se produit : un sentiment de culpabilité s’empare de nous, accompagné de la désagréable impression de ne pas être à la hauteur. Pour rompre une bonne fois pour toute avec cette tendance à l’auto-flagellation, lisez ce qui suit !
Dans une vie régulée par une routine aussi précise qu’un programme sportif bien rodé, où les tâches s’enchaînent sans place pour l’imprévu, la procrastination peut avoir ses avantages. Elle nous permet de nous éloigner du stress lié aux impératifs et à la pression constante d’être productif. En osant l’imperfection, nous pouvons décompresser et accepter que parfois, vouloir simplement ne rien faire soit un écart bénéfique pour notre bien-être. Pourquoi ne pas le reconnaître et le voir comme une nécessité pour notre équilibre ?
Se mettre en pause ou s’adonner à une activité qui nous plaît de manière imprévue permet de sortir du cadre et de laisser l’esprit se ressourcer. Les nouvelles idées émergent alors plus volontiers tandis que l’énergie revient. Et si c’était là la clé de la motivation ? En outre, procrastiner permet au cerveau de travailler en tâche de fond sur certaines problématiques, ce qui peut mener à des solutions alternatives innovantes.
Quand l’échéance se rapproche et que le sentiment d’urgence s’impose, on redouble généralement d’efficacité. Cette pression peut s’avérer positive pour certaines personnes qui ressentent le stress de la dernière minute comme une source de motivation.
Accepter ses propres besoins et comprendre qu’il est normal de ne pas se montrer infaillible à 100 % contribuent à réduire la culpabilité et l’anxiété. Cette tolérance envers soi-même instaure une attitude plus saine face aux enjeux du quotidien.
En conclusion, à condition de ne pas tomber dans l’excès, la procrastination peut rejaillir positivement dans nos vies, développant la souplesse et la créativité. À méditer en cette rentrée !
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Auteur : Séverine